Ce que nous vous souhaitons pour 2020...
C’est avec joie que nous accueillons la nouvelle année. Celle-ci nous offre 366 jours pour avancer dans nos projets du nouveau musée.
Un mot d’introduction. Les nuages sont internationalement classés selon l'altitude à laquelle ils se forment : il y a des nuages de basse altitude, des nuages de haute altitude et des nuages d’altitude intermédiaire. Simple, dîtes-vous? Non, puisque les nuages ne restent pas immobiles et peuvent s’étendre sur plusieurs couches. Il convient alors de voir dans laquelle se trouvent les nuages les plus importants.
Et puis, chaque type de nuage est à son tour subdivisé selon sa densité et son apparence : prend-il l’aspect d’un château ou plutôt de flocons? Mais cela nous mènerait trop loin. Pour les tableaux suivants, nous avons tenté de déterminer les nuages du mieux possible. Si toutefois, nous nous sommes trompés, nous serions heureux de l’entendre!
Les nuages les plus connus sont celles sous forme de boules de coton. Le peintre Theodoor Verstraete savait que la partie supérieure d’un nuage est souvent d'un blanc éclatant et la base relativement foncée. L'air chaud ascendant façonne les gouttelettes d'eau qui forment des nuages nettement délimitées.
Une épaisse couche grise de nuages et des précipitations continues ? Dans ce cas, le nimbostratus est de retour. Le "stratus" est un mur régulier de nuages près du sol. La combinaison avec « nimbus » pour « nuage de pluie » en dit long. Dans ce tableau d'Alfred Verwee, on voit comment l'un des poulains essaie en vain de s’abriter.
Alexander Marcette peignit un stratus en train de se dissoudre. Les nuages sont si fins qu’à travers le soleil est visible. Un soleil tardif colore les nuages difformes d'une touche de jaune. La probabilité qu’il y ait des précipitations devient très faible.
« Jeu de nuages » : ainsi appela Gustave De Smet ce magnifique exemple de stratocumulus. Les nuages constituent parfois de gros galets épars, pour ensuite se transformer en un ensemble massif. En Europe occidentale, ce type de nuages est le plus fréquent. Peut-être apporteront-ils la pluie ?
Baigné dans la lueur chaude du soleil couchant, cet altocumulus domine un paysage dunaire. Le nuage se forme dans l’étage intermédiaire. On le reconnaît à la grande taille des nuages distincts. Adrien-Louis Demont nous fait vivre la même expérience que ces hommes minuscules du tableau: un sentiment de petitesse sous cette immense masse. Avez-vous vu le feu de camp?
Vous êtes maintenant en mesure de définir le « nuage blanc » du titre comme étant un stratocumulus. James Ensor peignit au-dessus d’une épaisse masse de nuages d’autres sous forme de filaments. En raison de la hauteur, les cirrus, légères plumes du vent ou nuages voilés, ne sont constitués que de cristaux de glace. Ils défilent à une vitesse qui peut atteindre 100 km/heure.
Un nuage effrayant s'abat sur Ostende. Signe avant-coureur d’un orage, il ne prédit rien de bon. Emporté par le vent et la pluie, ainsi brossa Ensor la transition entre nuage en rouleau et cumulonimbus, le véritable nuage d’orage.
Heureusement, après la pluie ... un arc-en-ciel. Il y a encore un stratus dans le ciel chez Guillaume Vogels, mais du beau temps s’annonce.
Nous terminons avec un nouveau type de nuage, le cumulus fantasia. Si vous regardez suffisamment longtemps, on pourrait croire que ces cumulus sont en continuelle transformation: prennent-ils la forme que notre imagination nous fait voir ou bien est-ce le nuage lui-même qui prend une forme spécifique? Balthasar Ommeganck voyait une chenille au-dessus des montagnes. Que voyez-vous? Le couple de bergers se laisse prendre au jeu.