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manuscrite

Partout où marche la jeunesse nos bons sens s'éveillent

Un court discours dans lequel Ensor fait l'éloge de la vision de la vie et de l'utilisation de la couleur par les jeunes artistes.

Partout où marche la jeunesse nos bons sens s’éveillent,

c’est vous dire chers amis, que nos souvenirs du

jeune âge demeurent présents et englobent les futurs

les plus distants. Plus tard au temps des unions

et des luttes positives, vous les adolescents, vous direz

à vos épouses ou fiancées en passe de maternité,

moi, j’ai vu chez un peintre des couleurs vives et

précieuses. Et comme moi je l’espère vous rendrez

hommage aux couleurs pures portées par les anges qui

planent sur Ostende. Ostende reine souveraine des

couleurs, des couleurs de joie et de gaité.

Et nos enfants auront lèvres plus rouges, œil plus bleu,

ongles plus roses, joues plus carminées, dents plus blanches,

ils seront beaux comme un tableau.

James Ensor

Ostende. avril 1940.

À propos de ce document d’archive

Identification

  • Type d'objetmanuscrite
  • TitrePartout où marche la jeunesse nos bons sens s'éveillent
  • Date04/1940
  • RelationsAuteur: Ensor, James
  • LieuOstende
  • Sujetkleur

Caractéristiques

  • Genrecontemplative prose
  • Supportpapier
  • Matériel d'écriturepennen
  • Numéro de l’image numériqueA4088
  • Droits d'auteurPublic domain

Annotations

  • Contenu de l'annotationEnsor mentionne 'un artiste' ou se réfère à lui-même: "Moi, j'ai vu chez un peintre des couleurs vives et précieuses."

Lieu

Données supplémentaires

  • Manifeste IIIFhttps://iiif.kmska.be/iiif/3/34842/manifest.json
  • Identifiant d'enregistrement
Rubens

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