Artiste

Benjamin Verdonck

Comédien, dramaturge, écrivain, plasticien, artiste de performance. Il amène l’art dans l’espace public pour le proposer à un large public. D’un gigantesque nid d’oiseau sur une place en pleine ville au musée.

 

  • Créatif acharné
  • Fan d’alimentation végane et de cabanes dans les arbres
  • Collectionneur

 

L’amour des collections

« Je trouve que c’est une magnifique initiative de créer, en plein centre-ville, une grande maison qui répond à toute une série de critères. Où il est possible de conserver et d’exposer des œuvres. J’ai un faible pour les collections. Pour le soin dont elles sont entourées, pour l’attention particulière portée à un objet. C’est d’emblée une des raisons de devenir AIR (Artist in Residence) : pour apprendre à connaître le KMSKA sous toutes ses coutures. Le bâtiment, la collection et sa pérennité ».

Le KMSKA, source d’inspiration

« J’ai habité dans le quartier du KMSKA. Je m’y rendais souvent sans but précis. J’adore la majesté des salles, le craquement des parquets, les gardiens sur leur chaise. À cette époque, j’avais été marqué par un artiste qui ne fait pas partie de votre collection permanente – je m’en souviens encore. Dans le hall d’entrée, il y avait la voiture en bois de Joost Conijn et le film de sa traversée de l’Europe de l’Est à son bord. Cette œuvre était tellement différente de ce qu’on s’attendrait à trouver au KMSKA. Comme si quelqu’un avait garé son véhicule au mauvais endroit. Je ne sais absolument pas comment elle s’était retrouvée là, ce qui rendait l’œuvre d’autant plus intrigante.

Cocréation rêvée

« Je suis un très grand fan de l’artiste suisse Thomas Hirschhorn. J’aimerais un jour pouvoir collaborer avec lui pour créer une installation, rien que pour pouvoir le fréquenter pendant un moment. Je l’ai déjà rencontré trois fois, et interviewé à deux reprises. Et chaque fois, j’ai eu le sentiment que j’avais envie de rester plus longtemps avec lui ».

Mon habitude la plus bizarre

« Parfois, je m’imagine que je possède des super pouvoirs et que je me trouve dans une control room creusée dans une haute montagne, d’où je peux surveiller le monde entier. Une foule de scientifiques et d’autres personnes intelligentes sont à mes côtés au pupitre de commande. Ensemble, nous décidons quelles interventions sont nécessaires pour rendre supportable la vie sur Terre. Et ensuite, je passe à l’action avec mes super pouvoirs, sans que personne ne remarque quoi que ce soit ».